Anthropaki

 


Viens, άνθρωπάκι* μου
Dans tes yeux le sommeil s’est effrangé ;
S’éveillent tous les espoirs de ta mère
Secoue cet univers pour toi en friche
De tes premiers pas si insouciants !


Dépose, γαμπρέ* μου,
Dépose, γαμπρέ* μου
Une couronne de fleurs d’oranger
Dessus le cœur déchiré de ta mère
Et va, va, de ta fraîche et douce biche
Ensemencer le ventre impatient

 
Oh! παλληκάρι* μου,
Tant de joie sauvage face au danger !
Las ! Que les larmes de feu de ta mère
T’accompagnent tout comme un sûr fétiche
Vers l’Hadès au nocher terrifiant !

 

 

1990. Juillet 1991. Avril 1994.
Saint Nizier, Lyon.

 

* : Ανθρωπάκι : petit homme.
* : Γαμπρέ : jeune marié.
* : Παλληκάρι : jeune homme brave.

 

Merci Dominique pour ce beau poèmes